Innocent Miku
Casper • nv.1 Invisible man
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| Sujet: Ghostly Nightmare [Pv: Kanako] Dim 25 Sep - 9:16 | |
| ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬Assez. J'en ai assez d'être jour comme nuit tiraillé par un cauchemar continuel n'ayant de cesse d'hanter mon conscient comme mon subconscient. Un instant, qui suis-je ? Vous osez avoir l'impudence de me poser la question ? Alala, désopilant et qui pourtant semble tout à fait logique, la base de la relation est la rencontre et notamment la connaissance d'autrui; oui, désopilant qui de plus est, je suis asociale. En quelques mots seulement, je suis Innocent; non comme vous pouvez le comprendre, Innocent tout comme Miku, choisissez le prénom de votre prédilection; cela m'importe peu en vue du peu de gens m'interpellant. Bien, je poursuis donc. Depuis des jours si ce n'est des semaines, je suis persécuté par un spectre; sans vouloir me montrer comique c'est la plus ample vérité. À peine paradoxale pour un dit fantôme étant ignoré de tous et souhaitant de l'être par d'ailleurs mais là n'est pas la question. Un spectre, un présence fantomatique profitant de mon inconscient lors d'un de mes moments de répit, venant alors me frapper au plus bas sans pour autant modérer sa force de frappe, résultant alors à une simple douleur de l'accoutumée et qui pourtant, reste aussi omniprésente et prégnante que l'on puisse le croire. Aussi idiot soit-il, je n'ai de cesse de revendiquer ces dites cauchemars que dénonce là mon psychologue qui me suit depuis à présent un bon moment, aussi honteux soit-il, et j'en éprouve de la vergogne, je ne peux que l'accepter, hélas. D'où provient tant de cauchemars ? De mon passé. Quel en est le remède ? D'oublier. Dommage que je ne souhaite en rien oublier mon passé, après tout; il faut de tout pour faire un livre, des mauvais comme de bon chapitres. Il faut tous les lire afin de ne pas en entraver la lecture. Mon passé est la base de mon présent et la souche de mon futur, à quoi l'effacer ? Cela reviendrait à ne pas avoir existé, de mon point de vu. Oublier est soulagement, se souvenir est une torture; ainsi sont les phrases que me répète inlassablement mon psychologue, j'en ai assez.
Le firmament daignait montrer enfin sa somptueuse voile nocturne, une parure éclairer de mille lumière que cela soit sur Terre comme dans le Ciel, le tout reste de même. La lumière dite naturelle contre la lumière dite industrielle, dans la nuit, toute deux sont magnifiques. La tête entre les mains, recroqueviller sur moi-même, je contemplais ce spectacle, ou du moins son entracte, en délaissant mes démons de côté. Si je dois élire un moment de la journée en tant que prédilection, c'est sans doute le soir. Tout est calme, en partie et si on exclut la ville, et un silence règne en son ensemble dans toute la contrée, ou du moins dans la résidence. La nuit, temps de folie, où tout et n'importe quoi peut arriver; que cela soit un assassina, un meurtre, viol, pillage et bien plus...Le rideau nocturne se contenta de dissimulait les méfaits de ces gens ayant le bas esprits, ou besoin, de se résumer à ces faits là; qu'est-ce qu'il en résultera de ces inepties ? La prison si ce n'est la mort selon l'État dans lequel il pratique ceci. La nuit, mère de tous et de toutes, camouflant alors les délits de ses enfants avec culpabilité de ne pas avoir pu les élevés mieux; il faut de tout pour faire un monde. EN COURS
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