Team Yaoiste en balade

He/She's so sex ! • nv.1 Recrue

Kanako déambulait dans le parc, attendant avec de moins en moins de patience que ses amies ne la rejoignent. Elle leur avait envoyé le lieu et l'heure de rendez-vous la veille et avait pourtant reçu deux réponses positives, mais elle ne voyait aucune tête connue dans ses environs immédiats.

Soupirant, elle s'assit sur un banc déserté et observa les alentours. Les fleurs de cerisiers répandaient leurs pétales sur le sol, répandant un fort parfum et rosissant le sol d'ordinaire trop gris du chemin piétonnier. Les bancs étaient positionnés en arc de cercle autour d'une fontaine sur laquelle plusieurs petits garçons s'amusaient à faire flotter des bateaux de plastique sous les acclamations un peu forcées de leurs mères.

Sur les autres bancs, Kanako apercevait surtout des couples ou des personnes âgées. Bref, rien qui ne puisse faire penser à une adolescente ou une jeune adulte. Tapotant nerveusement son portable posé sur ses genoux, elle contient un énième soupir. Puis elle jeta un nouveau coup d'œil à sa montre. Jamais qu'une demi-heure de retard.

Se relevant, elle fit le tour de la fontaine, contournant les mères en train de bavarder et leurs rejetons qui courraient en tous sens. Elle ne voyait pas ses amies, ni autour de la fontaine, ni dans les allées adjacentes.

Un regard à son portable lui apprit qu'elle n'avait aucun nouveau message. Nouveau soupir. Mais alors qu'elle allait partir et rentrer à la résidence, elle se sentit tirer en arrière par une main qui ne pouvait qu'être féminine.

Team Yakuza • nv.1 Larbin

Un rendez-vous avec ses deux amies yaoistes. J’avais évidemment répondu présente sans trop attacher d’importance à l’heure de notre rencontre car c’était le seul moyen pour se voir, je ne préférais pas les rencontrer au sein de la résidence : autant garder mon ‘secret’ le plus longtemps possible. On devait donc se voir au parc, dans la matinée. Evidemment, mon réveil fit des siennes et lorsque je parti de Kohaku, j’avais quelques minutes de retard, le ventre vide, peu de batterie à mon portable, une coiffure désastreuse et mon maquillage de la veille. Une magnifique matinée en perspective ~ . . . Bon. Oui, j’avais beau être en retard, un petit détour au Starbucks Coffee n’allait pas faire de mal.

Café à la main, je me dirigeai donc, enfin, vers le parc qui était déjà pas mal peuplé. Quelques gosses armés de leurs bateaux et de leur imagination débordante, se prenaient pour des navigateurs tandis que je passais près de la fontaine. D’autres courraient un peu partout pour se défouler avant d’aller en cours, j’évitais soigneusement d’en heurter un, plus pour ma sécurité que la leur. Du café chaud sur une robe neuve, c’est pas top.

J’arrivais enfin à destination : des petits bancs de couleur grise dont la peinture s’écaillait peu à peu avec le temps qui entouraient la fontaine des rêves. Mes amies n’étaient sur aucun d’eux.

- Que ? Elles sont passées où ? Et ce portable qui ne s'allume pas !

Je jetai un coup d’œil aux alentours. Ne voyant personne, je me mis à contourner la fontaine. Il n'y avait que des quinquagénaires se racontant des potins et quelques couples profitant d'une matinée paisible. Alors que je voulais retourner sur mes pas pour retrouver mes deux amies, je pus apercevoir un dos qui m’était familier ... et avançait plutôt rapidement. Kanako. Je me mis à trottiner vers elle et lui toucha tout de suite l’épaule pour qu'elle s'arrête.

- Me voilà ! Désolé pour le retard … Tomo n’est pas encore arrivée ?

Casper • nv.2 Fantôme

Comment en étais-je rendue là ? Je me remémorai la matinée pour voir quand tout cela avait dérapé. Je m’étais levée trois bonnes heures avant le rendez-vous prévu avec la team yaoiste. Il m’avait fallu 15 minutes pour prendre mon petit-déjeuner, 30 minutes pour choisir le T-shirt lapin que j’allais porter et 10 minutes pour : finir de m’habiller, me coiffer, me maquiller (enfin dans la mesure où on pouvait appeler ça se « maquiller ») et prendre mon sac. J’étais donc sorti avec 2 heures et 5 minutes exactement d’avance pour le rendez-vous au parc ce qui était une avance assez longue il me semble !!

Seulement voilà, on est fan de lapin ou on ne l’est pas … Tandis que je me dirigeais vers le parc j’aperçus une fillette avec un sac. Et alors ? Répondrons la majorité des gens qui compose notre monde (soyons indulgents ce n’est pas de leur faute si ils ne sont que des pauvres ignorants de la signification réelle des choses … Mais bref arrêtons-nous là.) En effet ce n’était pas n’importe quel sac a main pour petites filles : c'était l’édition limitée de ma marque préférée franco-japonaise « mon usagi » ! Il était en forme de lapin, tout blanc, avec une truffe toute rose et des oreilles duveteuse, une petite queue touffue, une fermeture éclaire et des anses blanches ainsi que SURTOUT pour finir un nœud rouge autour du cou avec écris dessus « mon usagi » qui attestait que ce sac étais un original !! Évidement j’étais obligée d’aller demander à cette petite fille où elle avait pu trouver cette merveille.

Prenant mon courage a deux mains (les petite filles ne mordent pas normalement, non ?!) Je m’étais agenouillée en face d’elle et lui avait demandé : « Dis moi, ou as-tu trouvé ce sac ? C’est ton papa ou ta maman qui te l’a acheté ? »
Avant que je n’ai pu entendre sa réponse une main s’était abattue sur mon épaule.

A partir de ce moment tout devint assez trouble dans mon esprit : un géant qui me crie « Comment osez vous racketter ma petite fille chérie d’amour ?! », un panneau commissariat, un interrogatoire bizarre … Et enfin, maintenant, moi en cellule me demandant pourquoi tout avait autant dérapé. Le policier me dit que je pouvais partir seulement si une personne majeure venait me chercher et que finalement aucune poursuite ne sera engagée contre moi (encore heureux me retenais-je de dire ne voulant pas aggraver mon cas) Je me décidai donc à appeler Aiko pour qu’elle vienne me chercher (elle était majeure heureusement) et lui dit : « Je suis désolée du retard mais tu vas jamais me croire mais je suis dans un commissariat de police … » Comme quoi partir avec 2 heures et 5 minutes d’avance n’étais pas assez dans mon cas …

He/She's so sex ! • nv.1 Recrue

Alors que je marchais tranquillement autour de la fontaine tout en me demandant quand mes amies yaoistes allaient débarquer, une main se posa sur mon épaule. En me retournant, je croise les jolis yeux couleur de chocolat d'Aiko. Un petit pas en arrière, plus par réflexe, parce que la yakuza me fait encore un peu peur, même si je sais qu'elle est sympathique et agréable.

- Me voilà ! Désolé pour le retard … Tomo n’est pas encore arrivée ?

- Non. Mais elle n'a jamais été très ponctuelle. Il suffit qu'elle voie un lapin pour tout oublier !

Jetant un nouveau coup d'œil à mon portable, je commençais un peu à paniquer. Tomo pouvait être en retard de quelques minutes parce qu'elle a de se préparer à partir à l'heure où elle devrait être arrivée, mais plus d'une demi-heure... C'était du jamais vu !

Le portable d'Aiko sonna alors, me faisant découvrir une superbe photographie de Tomo en pleine séance de bave devant Yamashita Tomohisa. Elle décrocha en mettant le haut parleur. La voix de leur amie, inquiète, se fit entendre.

- Je suis désolée du retard mais tu vas jamais me croire... Je suis dans un commissariat de police…

J'ouvris grand les yeux en entendant l'excuse de mon amie. Elle m'en avait fait tout un tas, mais le poste de police était une grande première. Je me tournais alors vers la yakuza, attendant qu'elle demande plus d'explications à l'obsédée des lapinous en tout genre.

Team Yakuza • nv.1 Larbin

Désolé du retard et merci de votre attente, mes petits lapins ♥ ;u;

Pour une fois que je n’étais pas la dernière, j’étais heureuse. Ma joie fut de courte durée lorsque je répondis à l’appel que Tomo me passa tout en mettant le haut-parleur pour que Kanako puisse, elle aussi, être au courant du retard (surprenant ?) de notre amie lapine. Elle s’excusa tout d’abord de son retard mais je n’y prie pas vraiment attention. Non. C’est ce qu’elle dit ensuite qui me refroidit sur place :

« … Je suis dans un commissariat de police. »

Que … QUOI ? Je jetai alors un coup d’œil à Kanako qui paraissait aussi abasourdie que moi. Je me demandais bien comment la fantomatique Tomo avait pu se retrouver en cellule. Encore moi, j’aurais compris …

« Ok. Explique-moi tout depuis le début. Comment t’en es arrivée là ? »

Elle commença à me raconter rapidement son histoire qui, évidemment, était parti d’un lapin. Kanako avait eu raison. Comme quoi, les lapins ne sont pas inoffensifs que ça, même les lapins en peluche avec leur petite truffe rose toute mignonne peuvent vous pourrir votre journée. Bref, le lapin en question appartenait à une jeune fille dont le père avait du flipper en voyant arriver Tomo, la psychopathe des lapins avec des étoiles dans les yeux et de la bave au coin de la bouche. Il avait du la prendre pour une pedobear et lui hurler dessus avant de l’amener au commissariat, ce qui était la réaction (exagérée) normale d’un père protégeant sa fille.
Silence.

« Mais ils peuvent pas te laisser sortir, c’est pas grand ch… Ah oui, t’es mineur. Oui je suis majeure. Quoi ? Nan mais. Merde, je dois venir ? »

Évidemment, je n’avais pas le choix. Je n’allais quand même pas la laisser 24h au milieu des poul… des gens en uniforme avec un air méchant pas beau. Pour une fois que j’y allais de mon plein gré, c’était limite amusant... Je ferais mieux d'y aller tête baissée.

« Ok, on arrive. »

Kanako me suivit immédiatement, toujours avec un air d’incompréhension. Fait dire que Tomo était un cas. Vivre près d’elle n’était pas ennuyant, les journées banales n'existaient pas avec elle. Heureusement, le commissariat n’était pas très loin. La demoiselle n’attendit qu’une dizaine de minutes avant de nous voir débarquer. Je la fusillai du regard pour m’avoir amenée ici.

« Refais-moi encore ce coup-là et j’te jure que tes lapins y passeront, chuchotai-je lorsque je fus à côté d’elle. Y’a des papiers à signer, des charges contre toi ou on peut se barrer rapidement ? »